En un rien de temps, difficile de ne pas être totalement fan de la relation entre Kirua et sa petite soeur. Le cliffhanger est ingénieux, impressionnant et touchant à la fois, Kirua se montrant plus malin que son père, en utilisant ses sentiments comme une force (à la fois sa relation de confiance avec sa soeur mais aussi son amitié avec Gon). La démonstration des pouvoirs de Aruka est encore une fois impressionnante, naviguant finement la ligne de ce qu’on connaît déjà dans la série sur le Nen avec un caractère fantastique OP qui transcende les codes de façon plus imagée, fabuleuse.

On est ici totalement dans le registre que Togashi affectionne tout particulièrement, à savoir : un bac à sable partant d’un postulat simple et de règles clairement établies à l’audience (de façon très exposition-heavy), mais hyper exhaustives, à partir desquelles il va ensuite dérouler un fil narratif, jusqu’à contourner, être contraint, transcender, bref, s’amuser avec ces-dites règles.

C’est donc à la fois au premier degré assez fascinant de voir ce que Aruka peut faire, de comprendre petit à petit ses pouvoirs à travers des petits récits touchants sur une série de “sujets” humains de la famille. Mais c’est aussi top de voir l’anime s’éclater avec un scénario cohérent basé autour de son pouvoir.

Et surtout, c’est très bien vu de choisir un tel sujet “boîte de pandore” pour un arc qui permet de converger les intrigues et agit comme la fin de l’anime (et comme la fin de tout un premier acte même dans le manga initial), capitalisant sur le retour de plein de personnages comme Hisoka, Irumi (dont on révèle qu’il a placé l’aiguille sur Kirua… sur ordre de leur père, encore un twist subtil mais très bien vu de l’oeuvre), ou, on l’imagine d’après l’opening, d’autres personnages auxquels on a pu s’attacher (notamment Kanaria, l’intendante Zoldyck préférée de Kirua, que ce dernier va sûrement être amené à re-croiser et à mettre en opposition à Aruka…).

L’attachement aux personnages est donc à son paroxysme et avec Kirua en protagoniste de cet arc, ce qui assure à la fois des enjeux crédibles et touchants, mais aussi un fond de fable sur ce que veulent vraiment les humains, le tout ponctué par quelques touches d’humour géniales (la fin de la discussion Hisoka/Irumi, ou la mère de Kirua en pleurs de JOIE de voir que ce dernier la menace de mort). Un excellent début d’arc.